Karine, présentatrice et créatrice de contenus

 

Photo de Karine ancienne alternante aujourd'hui présentatrice.

Karine Lubasch

Success story de nos alumni : faites connaissance avec Karine, alternante de la promo 6 (2009), aujourd’hui présentatrice et créatrice de contenus pour Caast.tv. Elle nous présente son métier, ses motivations et ce que Media Institute lui a apporté !

 

🎙️ Pour commencer zoom sur ton parcours professionnel !

👉 Comment expliquerais-tu ton métier simplement à ta grand-mère ?  

Je suis présentatrice d’une série de reportages « Silence, ça caaste ! », qui montre les coulisses des tournages des Live Shopping, et je créée des concepts pour les clients qui souhaitent avoir une émission qui tient compte d’une histoire, d’un fil conducteur, d’un script.

Si je devais résumer, je suis une conteuse d’histoires face et derrière caméra 😉

👉 Qu’est-ce qui te fait te lever le matin pour aller travailler, quel sens donnes-tu à ton travail ?

Chaque projet est différent. Chaque client est différent. Chaque histoire est différente.

Quoi de plus excitant qu’un nouveau projet qui fait appel à mes neurones et à ma créativité ? J’adore ça !

👉 Quelle est la réalisation professionnelle dont tu es la plus fière ?

Le concept « Silence, ça caaste ! ». J’avoue que je suis extrêmement fière du résultat. L’équipe technique est incroyable, nous travaillons tous dans la bienveillance et la joie.

Nous faisons en sorte de se tirer vers le haut, de s’entraider, de voir toujours mieux. Quel plaisir de voir son projet absorbé par d’autres personnes et qui te font part de leurs idées, leur vision. C’est magique !

👉 Peux-tu nous parler d’un échec ou d’une erreur qui t’a fait grandir ?

La fermeture du service digital dans lequel j’étais Chef de projets musique et vidéos. J’avais un poste incroyable et que j’adorais. Je collaborais avec Kronenbourg et le Crédit Mutuel pour la production de contenus vidéos que nous réalisions sur les festivals. On avait réussi à filmer des groupes incroyables comme « Nortec Collective ». Mon rôle était de manager l’équipe technique, de négocier les captations avec les managers et de suivre la mise en ligne des contenus.

Mais la crise est passée par là et la décision de l’agence événementielle a été de fermer le digital. Je me suis retrouvée sur le marché du travail avec « apparemment » une lacune professionnelle …un manque de compétences « techniques » dans l’audiovisuel.

J’ai pas lâché, Je me suis formée sur des concerts, à travers de stages, repris une formation audiovisuelle, j’ai par la suite réalisé plus de 200 reportages au titre de JRI, crée des concepts d’émissions, des vidéos institutionnelles, du script, du conducteur, de la prod, des chroniques…. Et quelques années plus tard, me voila avec une expertise au titre de réalisatrice qui vient compléter mes compétences en accompagnement stratégique.

Lorsque je démarre un projet, j’ai une vision « marketing », mais « surtout » la vision du terrain, ce qui me donne une approche claire et précise d’un projet. Je vois déjà le nombre de cadreurs, les emplacements, les éclairages, la prise de son (quelle obsession la prise de son…), les autorisations de tournage, tant de choses à penser… Mon cerveau fume parfois (lol). Mais 14 ans sur le terrain, ça forge. Maintenant, je suis sereine quand on parle de tournage, je sais de quoi je parle.

👉 As-tu une anecdote de travail insolite à partager ?

J’en ai beaucoup trop ! J’ai été durant des années une travailleuse nomade, car je suis boulimique de la vie, boulimique de connaissances. Pour moi, travailler dans un grand nombre d’entreprises m’a ouvert l’esprit, ma rendu plus adaptable et surtout ouverte…ouverte au monde, ouverte aux gens. Je suis comme un reporter de la vie….d’où peut-être cette appétence pour le reportage, je ne sais pas.

Mais une anecdote, c’est une mission en intérim lorsque j’étais jeune au titre de préparatrice en pharmacie. J’avais un Bac + 2, j’étais en intérim et j’acceptais toutes les missions qu’on me proposait. Dans cette entreprise, une salariée m’a dit : « Fais-moi plaisir, je suis ici car je n’ai pas le choix. Toi, avec ton diplôme, tu peux choisir un autre métier, alors ne reste pas ici. » C’était extrêmement touchant et difficile à entendre. Je pense souvent à cette salariée.

👉 Selon toi, quels seraient les enjeux de demain dans ton domaine professionnel ?

Il n’y a pas d’enjeu spécifique, il y a toujours de l’enjeu, car dans le monde de l’audiovisuel, on est confronté à un apprentissage permanent et je dois toujours rester informée sur les dernières technologies.

Je m’inspire beaucoup des réseaux sociaux et à la créativité de « la nouvelle génération ». Elle est inspirante, créative et donne le ton sur l’avenir et même …le présent. Il faut rester connectée et s’inspirer de tout ce qu’il se passe autour.

 

🎙️ Et Media Institute dans tout ça ?

👉 Selon toi, qu’est-ce qui différencie la formation Media Institute des autres ?

C ‘était une formation dans laquelle les intervenants venaient uniquement du monde professionnel. On était plongé dans le cœur d’un métier, donc les cours étaient pertinents. Pas de blabla, pas de théorie, on rentre dans le vif du sujet et ça, je trouve que c’est parfait !

👉 Si tu devais résumer Media Institute en 1 phrase ?

Une formation professionnalisante avec des professionnels.

 

🎙️ Pour finir, on s’éloigne un peu des sentiers battus ?

👉 Quand tu étais enfant, quel métier te faisait rêver ?

L’audiovisuel : j’étais, je me souviens, assise en terrasse avec ma mère au Pradet dans le Var. Une équipe audiovisuelle était venue pour reconstituer une scène de pêche d’un requin. Je les écoutais parler, je me disais qu’un jour, je serai aussi à cette place.

👉 Si tu pouvais partager un dîner avec une seule personnalité, qui choisirais-tu et pourquoi ?

Florence Foresti pour lui dire « Merci d’avoir montré qu’être maman, c’est top, mais que c’est aussi des grands moments de solitude (rires) ». Working mum, télétravail et enfant…on pourrait en faire une série, tiens ! Florence, si tu m’entends, rendez-vous dans le marais pour en discuter !

👉 Une lecture, une vidéo, un podcast, un site à conseiller ?

Impossible de choisir, il y en a trop … Désolée, je n’ai pas en tête ma pépite là, tout de suite.

Mais, je dirai des podcasts qui parlent du fait de « s’écouter ». D’arrêter de rester figer dans des croyances limitantes, de laisser la place à « de quoi j’ai envie, là tout de suite ». Et s’autoriser à prendre soin de soi.

 

Merci à Karine d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Pour la contacter et suivre son actualité, c’est ici que ça se passe :

👉 Le profil LinkedIn de Karine